Le savoir ou la nouvelle révolution industrielle
L’ère industrielle est celle de l’information. Face à la nécessité d'innover en permanence, la capacité à créer du savoir est devenue le principal avantage concurrentiel des entreprises. Le traitement de l’information et des connaissances est, plus que le capital et le travail, le facteur dominant de valeur ajoutée. Le savoir comme facteur de production remet en cause les équilibres keynésiens ou néo-classiques. L’exploitation simultanée des deux facteurs de production capital et travail a conduit à notre société industrielle. Désormais, importance de l’intelligence. Les investissements immatériels : de plus en plus d'intelligence dans les objets, et mobilisation croissante de l'intelligence dans les processus économiques et sociaux. On trouve des puces partout (fixation de ski, machines à laver, automobiles...). Jusqu’à 80% du temps d’un cadre de direction est composé d’activités de traitement et de communication de l’information. Plus d’un actif sur deux occupe un poste dans ce domaine dans les pays industrialisés. Intelligence économique : s'organiser pour être en permanence à la recherche de l'information pertinente, s'informer. Les Japonais sont les maîtres dans le domaine.

La recherche a-t-elle une utilité économique?

facteur irremplaçable de progrès économique et social : coûte cher mais se transmet presque gratuitement. Arrow conclut à l'insuffisance des dépenses privées de recherche, le niveau de recherche privé serait donc inférieur à celui socialement optimum. Les effets exercés par une ou plusieurs entreprises sur l’environnement local constituent les externalités, positives ou négatives . La recherche fondamentale est plutôt du ressort de l’Etat, en revanche, la recherche appliquée et la R&D sont du domaine de l’entreprise. Il doit exister une coopération entre l’entreprise et les organismes publics de recherche, car la recherche accroît la compétitivité.